RENAULT

NOS VOITURES DE LA MARQUE

GTA-4 RENAULT ALPINE GTA 

Propriétaire : Madeleine et Jean-Louis

Année : N.C

PhotosCaractéristiquesHistoire

Les caractéristiques de cette voiture ne nous ont pas encore été communiqués.

À partir de février 1985, les Alpine GTA succèdent aux Alpine A310. Le nom de GTA (Grand Tourisme Alpine) est l’appellation en interne de ces automobiles. La GTA sera une héritière directe de la A 310 tout en étant meilleure qu’elle dans tous les domaines.

Le moteur des GTA est le V6 PRV (Peugeot Renault Volvo). Il sera utilisé sous deux formes principalement ; une version atmosphérique avec vilebrequin normal, et une version suralimentée avec vilebrequin à manetons décalés permettant un cycle d’allumage enfin régulier, corrigeant un des défauts de jeunesse de ce moteur. En effet, le PRV était conçu à l’origine pour être un V8 à 90°. Il sera amputé de deux cylindres à cause des crises énergétiques des années 1970. Cette version turbo connaîtra des évolutions en vue de sa dépollution pour différent marchés : États-Unis (version D50 A « GTA USA »), Suisse (version D501 05 cata Suisse), et enfin la France (version D502 05)quand les lois antipollution furent adoptées.

La conception des GTA reprend celle habituelle des Alpine, à savoir un châssis poutre sur lequel est fixée une coque en matériaux synthétiques ainsi qu’un moteur installé en porte-à-faux arrière. La GTA est toutefois totalement nouvelle par rapport à sa devancière, l’A310. Les moteurs sont des V6 déclinés en deux versions, atmosphérique ou turbo. Il y a 4 places dans l’habitacle et un petit coffre à l’avant partageant l’espace sous le capot avec le réservoir de carburant.

IMG_1371 RENAULT 4CV 

Propriétaire : Nicole et Gérard

Année : N.C

PhotosCaractéristiquesHistoire

Les caractéristiques de cette voiture ne nous ont pas encore été communiqués.

La Renault 4CV, du constructeur français Renault, est une voiture conçue par Fernand Picard et Charles-Edmond Serre, deux ingénieurs de Renault, qui est présentée en octobre 1946, suite au développement de trois prototypes, dont deux secrètement pendant l’Occupation. C’est une petite voiture, mais elle est particulièrement spacieuse pour son époque et ses dimensions extérieures. La Renault 4CV – surnommée la « 4 pattes » mais aussi « la motte de beurre » à cause de sa forme et de la couleur jaune de ses premiers exemplaires – symbolise le retour de la paix et de la prospérité car elle est la première voiture française accessible au plus grand nombre comme l’indique le slogan publicitaire diffusé à l’époque  : « 4 chevaux, 4 portes, 444 000 francs ! ». La 4CV est la voiture la plus vendue en France jusqu’en 1955. C’est la première française à atteindre une production d’un million d’exemplaires.

La production débute et sera essentiellement réalisée à Billancourt, mais une partie se fera également à l’usine de Flins (Seine et Oise). Elle durera de 1947 à 1961, année de sortie du 1 105 547e et dernier exemplaire. Avec la Dauphine, la 4CV sera, pendant près de quinze ans, le principal modèle commercialisé par Renault.

P1030910 RENAULT 4CV 

Propriétaire : Alain

Année : N.C

PhotosCaractéristiquesHistoire

Les caractéristiques de cette voiture ne nous ont pas encore été communiqués.

La production des Renault 4CV ne démarre qu’à l’été 1947, en raison des dommages subis par les industries durant la guerre et des délais nécessaires à la restauration des machines, sous la forme d’une série de 300 exemplaires destinés aux concessionnaires qui vont ainsi assurer la promotion de la voiture. La 4CV devient l’unique modèle Renault d’après-guerre. En effet, la situation économique du pays est précaire et le gouvernement de De Gaulle contrôle les programmes de fabrication des différentes entreprises nationales, depuis le 27 septembre 1944. À cette date, les entreprises sont réquisitionnées et, sur proposition de Robert Lacoste, ministre de la production industrielle, sont ensuite nationalisées. Le plan quinquennal — « Plan Pons » — limite la production des modèles, ainsi que leur cylindrée. Pierre Lefaucheux devra d’ailleurs batailler quelques mois avec le ministère de la Production industrielle, car ce plan prévoyait initialement que Renault se concentre sur les véhicules industriels.

La première 4CV de série descend des lignes de montage de l’île Seguin le . La 4CV est un succès : la production quotidienne est de 15 véhicules en 1948 pour atteindre 375 exemplaires en 1950, nombre impressionnant pour l’époque. Pour en obtenir une, le délai est d’un an, en raison de la forte demande, mais aussi de problèmes de fabrication. La 4CV, construite délibérément sur de grandes lignes automatisées et intégrées, afin de réduire le prix de revient, est emblématique des débuts de la consommation de masse. La gamme s’étoffe ainsi de deux niveaux de finition (luxe et normal) en 1948, d’une finition « grand luxe » en 1949 et d’une « R1063 » en 1950. Le modèle « grand luxe » voit sa puissance augmentée de 4 ch pour atteindre 21 ch et bénéficie d’un toit découvrable, en toile. Le second modèle, la R1063, est une version sportive de 32 ch, qui participa à de nombreuses courses automobiles, dont les 24 Heures du Mans. L’appellation de « 1063 » fut choisie pour faire suite au nom de code de la version de série, qui est « 1062 ». Ce modèle fut fabriqué à 80 exemplaires7.

La 4CV évolue au fil des ans : les changements les plus marquants sont, sur les modèles 1954, l’abandon de la « moustache » à six barrettes sur la face avant, au profit d’une plus simple à trois barrettes, puis l’adoption, conjointement à la Dauphine et quelques années avant la fin de la production, de roues à jantes pleines au lieu des précédentes roues à jantes démontables.

 RENAULT 4L 

Propriétaire : Mireille et dominique

Année : N.C

PhotosCaractéristiquesHistoire

Les caractéristiques de cette voiture ne nous ont pas encore été communiqués.

La Renault 4 (couramment appelée 4L) est une petite voiture populaire de grande diffusion de conception simple et pratique. Ce fut aussi la première application de la traction sur une voiture automobile de tourisme de la marque Renault après que cette technique a été adoptée sur l’Estafette en 1958.

La voiture était la réponse de Renault à la Citroën 2 CV de 1948. Renault, ayant pu apprécier les avantages et les inconvénients de la 2 CV, conçut et fournit un véhicule plus grand et plus urbain. La Renault R4 fut désignée ainsi parce qu’elle était équipée d’un moteur de 4 chevaux fiscaux.

Elle fut construite d’août 1961 à fin 1992 dans 28 pays, initialement avec la Dauphine sur l’île Seguin à Boulogne-Billancourt, ainsi qu’à l’usine Renault de Flins, en Espagne (par Fasa-Renault), en Argentine par IKA-Renault, en Italie (par Alfa Romeo sous licence), au Maroc, à Madagascar, en Afrique du sud, puis en Slovénie pour les dernières années de sa production.

La Renault 4 connut un grand succès auprès des PME, des artisans, de la gendarmerie (c’était l’une des voitures françaises de l’époque qui permettait de conduire avec le képi sur la tête), mais également auprès desPTT, de France Télécom ou EdF dans sa version fourgonnette F4 ; ces contrats lui donnèrent une très grande visibilité.

En France, la Renault 4 fut en tête des ventes de 1962 à 1965 (succédant à la Renault Dauphine), puis de 1967 à 1968. Elle reste aujourd’hui la deuxième voiture française la plus vendue avec 8 135 424 exemplaires derrière la Peugeot 206 et juste devant le duo Renault 9 et 11.

 RENAULT 4CV 

Propriétaire : Michel

Année : 01/01/1956

PhotosCaractéristiquesHistoire

Il s’agit d’une RENAULT 4CV  du 01 01 1956 type R1062 qui affiche au compteur 12097 kms. La restauration a duré deux années et entièrement réalisé par notre adhérent. Bravo à lui et à son travail de professionnel.

La Renault 4CV est conçue en quasi secret, en pleine clandestinité, pendant la Seconde Guerre mondiale, à une époque où les entreprises françaises de la zone occupée sont sous l’emprise allemande. Deux cadres de Renault, Serre et Picard, opposés à la collaboration avec l’Occupant et qui plus tard rentreront dans la Résistance, vont en octobre 1940 commencer à concevoir cette petite voiture populaire en prévision de l’après-guerre. Charles-Edmond Serre, 58 ans, est un des compagnons de la première heure de Louis Renault ; dessinateur industriel, il est devenu administrateur de la société et directeur des études et de la recherche. Fernand Picard, un de ses principaux adjoints, est lui rentré chez le constructeur automobile en 1935 et est alors le directeur du bureau d’études.

Louis Renault, qui ne croit pas à une voiture populaire, même après avoir vu la Volkswagen Coccinelle au salon de Berlin en 1939, n’est pas informé du projet. C’est le premier véhicule de la marque pour lequel il ne sera pas impliqué. Pour lui l’automobile est un produit de luxe et c’est seulement sous la pression de la crise que ses ingénieurs ont réussi à le convaincre de lancer en 1938 la Juvaquatre4, un modèle moins luxueux que ceux de la gamme habituelle du constructeur mais que Louis Renault n’appréciera pas.

Trois prototypes voient le jour avant la production de série.

Le premier prototype est développé sous la direction de Fernand Picard avec un groupe très restreint de collaborateurs. Connu sous le nom de code « 106 E », le prototype n’est achevé qu’au bout de deux ans, endécembre 1942. Sa structure générale pourrait suggérer que ses concepteurs se seraient inspirés de la Volkswagen Coccinelle, particulièrement pour son avant arrondi, mais cette hypothèse n’est pas toujours acceptée et semble même surprenante. En effet, en 1946, Marcel Paul, ministre communiste de la Production industrielle invite Ferdinand Porsche, à cette époque prisonnier en France, à donner son avis sur la future Renault 4CV. Néanmoins, Pierre Lefaucheux est furieux de cette initiative et exprime très vite son mécontentement au Premier ministre : « J’ai accepté de remettre un dossier au professeur Porsche concernant la 4CV, nous exécutons actuellement les outillages. Nous étudierons bien entendu avec la plus grande attention les remarques qui pourraient être faites, […] mais il est bien entendu que nous resterons les seuls juges de l’opportunité de suivre ou de ne pas suivre ses suggestions éventuelles ». Le Ministre insistant, neuf rencontres auront lieu, mais l’intervention n’aura aucune influence sur la 4CV. « Nous estimons que la 4CV peut être lancée en série dans un an », déclare Porsche aux représentants du ministre.

Fabriqué en aluminium, ce prototype n’a que deux portes et son style est plutôt ingrat. Échappant miraculeusement à un bombardement visant les usines Renault, le prototype effectue ses premiers tours de roues le 4 janvier 1943, autour de Meudon. D’une cylindrée de 760 cm³, il atteint 84 km/h sur le plat et réussit à grimper des pentes de 17 % en quatrième vitesse avec quatre personnes à bord. Le prince von Urach, héritier de la couronne du Wurtemberg et directeur de Renault sous l’occupation, se rend néanmoins compte qu’un projet se trame à son insu et interroge Picard sur un curieux engin peint en vert que l’on a vu passer à plusieurs reprises du côté du pont de Sèvres. Picard dément avec force, suspend les essais pendant une quinzaine avant de continuer ses recherches avec une voiture repeinte en noir.

Charles-Edmond Serre présente le prototype à Louis Renault courant 1943. Mais celui-ci refuse le modèle, il ne veut pas d’une voiture populaire et n’aime pas l’esthétique de la 4CV.

En dépit de l’interdiction des autorités d’Occupation de poursuivre quelque développement que ce soit et de la préférence de Louis Renault pour un projet de berline 11 CV, le deuxième prototype est développé et assemblé en mars 1944. Son dessin est dû à Roger Barthaud, dirigeant du département des carrosseries de Billancourt. Il est largement modifié par rapport au premier projet. Il effectue, lorsque la guerre le permet, quelques tours de pistes pour des essais.

Deux événements accélèrent l’évolution du modèle : la Libération et l’arrestation de Louis Renault pour faits de collaboration et, par suite, la nomination de Pierre Lefaucheux à la tête de la Régie Nationale des Usines Renault, comme administrateur provisoire en octobre 1944 et PDG en mars 1945. Celui-ci saisit l’intérêt du projet et impose d’améliorer le modèle. Très tôt après avoir pris la tête de Renault, Pierre Lefaucheux réalise quelques essais sur un prototype de Renault 4CV. Il est dès lors convaincu de reprendre la conception de ce modèle, en y apportant néanmoins quelques modifications. Il décide alors de remplacer les 2-portes par une version 4-portes, ayant eu des difficultés par sa haute stature à entrer à l’arrière du prototype. Lefaucheux ne possède pas d’affection particulière pour l’automobile en général. Par ailleurs, il considère que l’avenir des entreprises Renault passe par une stratégie fordiste. La seule manière de garantir un prix de vente bas consiste en la fabrication d’un modèle unique adapté à la demande du marché.

C’est donc en novembre 1945 que le troisième et dernier prototype, proche de la version de série, voit le jour. À l’inverse des deux précédents, ce prototype est équipé de quatre portes, orientant ainsi le véhicule vers la catégorie familiale. En 1946, les ingénieurs s’aperçoivent que la hauteur des phares n’est pas réglementaire. Or, les machines-outils sont déjà fabriquées. C’est ainsi que Fernand Picard parvient à faire proposer par la Commission Nationale Automobile la modification de la hauteur des projecteurs à 550 mm.

 RENAULT R 8 

Propriétaire : Mireille et dominique

Année : N.C

PhotosCaractéristiquesHistoire

Les caractéristiques de cette voiture ne nous ont pas encore été communiqués.

Lancée en juin 1962, la Renault 8 est dessinée par Gaston Juchet et Philippe Charbonneaux. C’est l’une des premières voitures françaises avec quatre freins à disques. Le « moteur Sierra » (connu également sous le nom de « moteur Cléon-Fonte ») à cinq paliers est nouveau. Ce moteur élaboré par l’ingénieur René Vuaillat connaîtra une longue carrière puisqu’il sera encore utilisé sur les Twingo, Express, Clio et Super 5 dans lesannées 1990.

Pour les modèles 1964, la planche de bord avec une boîte à gants est nouvelle et il existe une version mieux finie à moteur 1 108 cm³ provenant de la Caravelle 1100 et à boîte de vitesses à quatre rapports dénommée R8 Major.

Pendant le courant de l’été 1965, elle est remplacée par la Renault 10 Major. Il s’agit d’une version allongée de la Renault 8, avec un coffre avant et un compartiment moteur plus grands, mais la cellule centrale, et donc l’habitabilité, reste identique mais traité plus luxueusement.

Pour les modèles 1965, Renault commercialise la version sportive Gordini du nom du célèbre préparateur de moteurs. Elle est considérée comme la première « GTi ». C’est effectivement la première compacte ayant des performances sportives pour un tarif de voiture de série.

Pour les modèles 1968, le moteur de la Renault 8 passe de 956 cm³ à 1 108 cm³ tandis que l’appellation Major réapparaît. Le tableau de bord comporte des cadrans ronds. Sur la Renault 10, les originaux feux avant débordants les ailes sont supprimés et les projecteurs deviennent rectangulaires (empruntés à la Renault 16) ; elle remporte la toute première édition du Rallye du Liban, avec Jean Bassili et Antoine Slim.

À partir d’août 1968, la Renault 8 S, qui est une version sportive moins chère que la Renault 8 Gordini, possède le moteur de 60 ch à carburateur double corps de la Caravelle 1100 S. La Renault 8 S s’équipe d’un compte-tours, de quatre phares et de jantes larges. La Renault 8 S est supprimée en 1971 à Flins, elle sera définitivement arrêtée en 1976. Elle a été fabriquée de 1968 à 1971 à Flins et de 1968 à 1976 par la filiale espagnole Fasa-Renault. Elle est sortie en peinture unie en jaune, blanc et rouge.

Pour les modèles 1970, la Renault 10 Major adopte le moteur 1 289 cm³ et devient Renault 10 « 1300 ». Celle-ci est supprimée en 1971.

Courant 1973, la Renault 8 n’est plus disponible en France.

Pendant la dernière année, les Renault 8, qui possèdent désormais des freins arrière à tambours, sont fabriquées par Fasa-Renault laquelle continue la fabrication jusqu’en 1977. En mai 1973, les Renault 8 et 8 TS espagnoles sont modernisées : les feux avant passent sous le pare-chocs rehaussé, les quatre projecteurs sont en série et les feux arrière s’agrandissent.

 RENAULT 18 GTX 

Propriétaire : Madeleine et Jean Louis

Année : 1984

PhotosCaractéristiquesHistoire

Les caractéristiques de cette voiture ne nous ont pas encore été communiqués.

La Renault 18 est une automobile de taille moyenne fabriquée par le constructeur français Renault à partir de 1978.

Son design a été créé par le styliste Gaston Juchet.

La Renault 18 a été produite en France à l’usine Renault de Flins proche de Mantes dans le département des Yvelines.

Basée sur sa devancière la Renault 12, la 18 en reprend le moteur longitudinal à arbre à cames latéral entraîné par chaîne et l’essieu arrière rigide. La Renault 18, qui conserve des pare-chocs classiques, est plus arrondie et paraît plus grande. Sa relative légèreté malgré une bonne largeur et son profil aérodynamique lui permettent une bonne vitesse de pointe. D’autre part, la suspension s’améliora nettement lorsqu’un nouveau réglage généralisé pour 1983 dit à déport négatif lancé sur la Renault 20 diminua l’écrasement de la suspension avant au freinage, associée aux nouvelles lois d’amortissement et au raidissement des articulations du train arrière.

La Renault 18 a été conçue plutôt rapidement, le délai entre sa conception initiale et son lancement réel a été de seulement dix-huit mois. Bien que la Renault 12 ait été fabriquée dans de nombreux pays, la 18 était la première Renault véritablement prévue pour pouvoir être facilement montée sur d’autres continents. D’ailleurs, le slogan publicitaire sera « Renault 18 : une exigence internationale ». Hors de France, la voiture a continué à être produite en Argentine, en Australie, en Colombie, en Côte d’Ivoire, au Mexique, au Maroc, en Espagne, en Uruguay et au Venezuela.

Au début des années 1980, la Renault 18 est la voiture familiale la plus vendue en France. Après les lancements de la Renault 9 et de la Peugeot 305 Série 2, sa fin de carrière sera plus difficile. En 1986, la Renault 18 est remplacée par la 21. Cependant, à cause de la poursuite de l’exportation des modèles 2 litres essence, la production s’arrêtera seulement en 1989 en France .

Le coupé Fuego est étroitement dérivé de la Renault 18 dont il reprend la plate-forme et les motorisations 1,4 litre, 1,6 litre, 2 litres et diesel 2,1 litres.

 RENAULT 4L 

Propriétaire : Helen et Nathanaël

Année : 22/01/1986

PhotosCaractéristiquesHistoire

Base modèle : 1123

Coloris : bleu danube

Moteur : billancourt 845cc

La Renault 4 (couramment appelée 4L) est une petite voiture populaire de grande diffusion de conception simple et pratique. Ce fut aussi la première application de la traction sur une voiture automobile de tourisme de la marque Renault après que cette technique a été adoptée sur l’Estafette en 1958.

La voiture était la réponse de Renault à la Citroën 2 CV de 1948. Renault, ayant pu apprécier les avantages et les inconvénients de la 2 CV, conçut et fournit un véhicule plus grand et plus urbain. La Renault R4 fut désignée ainsi parce qu’elle était équipée d’un moteur de 4 chevaux fiscaux.

Elle fut construite d’août 1961 à fin 1992 dans 28 pays, initialement avec la Dauphine sur l’île Seguin à Boulogne-Billancourt, ainsi qu’à l’usine Renault de Flins, en Espagne (par Fasa-Renault), en Argentine par IKA-Renault, en Italie (par Alfa Romeo sous licence), au Maroc, à Madagascar, en Afrique du sud, puis en Slovénie pour les dernières années de sa production.

La Renault 4 connut un grand succès auprès des PME, des artisans, de la gendarmerie (c’était l’une des voitures françaises de l’époque qui permettait de conduire avec le képi sur la tête), mais également auprès desPTT, de France Télécom ou EdF dans sa version fourgonnette F4 ; ces contrats lui donnèrent une très grande visibilité.

En France, la Renault 4 fut en tête des ventes de 1962 à 1965 (succédant à la Renault Dauphine), puis de 1967 à 1968. Elle reste aujourd’hui la deuxième voiture française la plus vendue avec 8 135 424 exemplaires derrière la Peugeot 206 et juste devant le duo Renault 9 et 11.

 RENAULT 5 

Propriétaire : Helen et Nathanaël

Année : 24/05/1983

PhotosCaractéristiquesHistoire

Base modèle : 1391

Coloris : beige 170

Moteur : billancourt 845cc

La Renault 5 est une automobile française, produite en deux générations distinctes. Cet article concerne la première génération, qui a été produite en France à l’usine de Flins proche de Mantes dans le département des Yvelines, et à Valladolid (Espagne).

En janvier 1972, la marque investit le marché de la mini, ce qu’elle n’avait jamais fait auparavant. La R5 fut désignée ainsi parce qu’elle était équipée d’un moteur de 5 chevaux fiscaux (pour la TL).

La Renault 5 va connaître un grand succès. En 1980, grâce à l’apport de sa version 5 portes lancée en juillet 1979, sa part du marché français des voitures neuves sera de 16 %. Elle est la voiture la plus vendue en France durant 10 ans, de 1974 à 1983. La Peugeot 205, qui lui ravira ensuite la première place du marché français, ne fera après pas mieux que 12,8 % en 1985. En 1972, la concurrente de la Renault 5 est la Peugeot 104.

La publicité est assurée par une bande dessinée qui personnifie la voiture.

Le style dû à Michel Boué est le point fort de la Renault 5, les deux grandes portes sont sans poignées apparentes, allégeant la ligne.

La Renault 5 est la première voiture à être équipée de boucliers en polyester armé à la place des habituels pare-chocs chromés. Elle innove aussi en proposant un hayon arrière qui s’ouvre jusqu’au pare-chocs, pour la première fois sur une petite voiture, ce que tous les autres constructeurs copieront. Le coffre a une contenance de 270 dm3 et s’agrandit jusqu’à 900 dm3 quand la banquette arrière est rabattue.

La 5 hérite de la plate-forme, des suspensions à barres de torsion et des moteurs à arbre à cames latéral (782 à 1 397 cm3) de la Renault 4, ce qui permet un prix contenu. Le levier de vitesses au tableau de bord est à commande directe car il passe au-dessus du moteur jusqu’à la boîte de vitesses montée longitudinalement à l’extrême avant. En 1973, un levier de vitesses au plancher sera proposé en option sur la R5 TL.

La gamme commence avec une version L qui reprend le moteur 4 CV de 782 cm3 (« moteur Billancourt ») de la Renault 4. La présentation extérieure est simplifiée : pas d’entourage chromé de pare-brise et de lunette arrière ni de jonc chromé de bas de caisse et roues identiques à la Renault 4. Pour les modèles 1975, les enjoliveurs de roue sont supprimés. Pour 1977, la Renault 5 L s’appellera simplement Renault 5 en recevant le « moteur Billancourt » 845 cm3 de la Renault 6.

La 5 TL propose le moteur 5 CV de 956 cm3 à cinq paliers issu de la Renault 8 (« moteur Cléon-Fonte ») conçu par l’ingénieur René Vuaillat, et un équipement plus décent : accoudoirs de porte, sièges avant inclinables, tablette arrière cache-bagages et lunette arrière dégivrante. Freins à disques à l’avant avec jantes ajourées. Clignotants avant blancs pour 1973 jusqu’en 1978. Pour 1974, les différents sigles chromés laissent place au losange Vasarely à l’avant et à un nouveau badge en plastique noir à l’arrière. Pour 1979, les enjoliveurs de roue sont supprimés.

En avril 1974, apparaît la 5 LS (155 km/h), première variante sportive de la R5, équipée d’un 1 289 cm3 développant 64 ch, de roues de style, d’un essuie-glace arrière et d’un échappement à sortie arrière (elle est latérale sur les L et TL). Par rapport à la 5 TL, l’équipement de la 5 LS est amélioré : freins assistés, phares à iode, levier de vitesses au plancher, tableau de bord et volant moussés, compte-tours, totalisateur partiel, allume-cigare et moquette au sol. La boite de vitesses type 354 reste 4 rapports. La 5 LS deviendra 5 TS dans la gamme 1975, en ajoutant des sièges dit intégraux (ils intègrent des appuie-têtes de type ajourés), une console centrale et des feux de recul. Pour 1977, elle adoptera des vitres arrière entrouvrables.

En février 1976, la 5 GTL fait son apparition avec un moteur 1 289 cm3, retravaillé pour l’économie d’essence (4,7 L/100 selon le constructeur). La 5 GTL se singularise par ses bandeaux latéraux de protection en plastique prolongeant les pare-chocs, ses roues de style et ses feux de recul. Pour 1978, elle adoptera des vitres arrière entrouvrables comme la 5 TS. La 5 GTL va devenir la plus vendue des R5.

En mars 1976 est lancée la 5 Alpine qui atteint 175 km/h. Elle dispose d’un moteur 1 397 cm3 développant 93 ch et d’une boîte 5 rapports de Renault 16 TX. La 5 Alpine est reconnaissable à sa décoration spécifique « A5 » sur les flancs, le hayon et le bout du capot, à ses pare-chocs noirs avec spoiler avant et projecteurs antibrouillard intégrés, à son rétroviseur extérieur en forme d’obus et à ses jantes sport en tôle de type Gordini. Son prix de lancement en France est de 30 000 francs. L’intérieur est repris de la 5 TS avec les sièges intégraux sauf le volant à trois branches (d’abord Moto-Lita puis Iso-Delta pour 1978). Pour 1978, elle reçoit des jantes alliage type « bobine ». Pour 1979, l’intérieur change presque entièrement avec de nouveaux sièges et un nouveau tableau de bord, mais le volant reste le même. Fin 1976, une version Coupe de la 5 Alpine est destinée à la coupe Renault 5 Elf6. La 5 Alpine s’appelle Gordini au Royaume-Uni où Sunbeam a déposé le nom Alpine.

 

Renault 5 Automatique de 1982.

En janvier 1978, la 5 Automatic 1300 s’équipe d’une boîte de vitesses automatique, d’un toit en vinyle noir (sauf si option toit ouvrant en toile), de jantes de style, ainsi que de boucliers et de bandeaux latéraux de protection noirs. En février 1981, la cylindrée passe de 1 289 cm3 à 1 397 cm3.

Sur la base de la 5 TL, une 5 Société à deux places a existé, avec des panneaux latéraux tôlés à l’arrière, rapidement remplacés en série par des vitres.

En juillet 1979 (pour 1980), la Renault 5 est déclinée en variante 5 portes. Celles-ci sont identiques à celles de la Fasa-Renault Siete (7) espagnole, une 5 trois volumes à 4 portes avec une malle arrière et des pare-chocs chromés. Sur la 5 portes, la planche de bord, le volant et les sièges sont aussi nouveaux. Le moteur des 5 TL et 5 GTL passe à 1 108 cm3.

La Renault 5 à 5 portes va être une auto-école très populaire. Succédant à la Simca 1000, la 5 Auto-école se démarque de la 5 TL par ses bandeaux latéraux de protection et ses feux de recul supplémentaires.

 

Renault 5 Turbo « Lauréate ».

À partir de septembre 1981 (pour 1982), la 5 Alpine adopte un turbocompresseur et devient la 5 Alpine Turbo (110 ch), dépassant les 185 km/h. Elle reçoit des jantes spécifiques à ailettes. À partir de la fin 1983 (pour 1984), le modèle pour la Suisse adopte une vanne EGR pour respecter les normes antipollution. À partir de mars 1984, la 5 Alpine Turbo devient 5 Lauréate Turbo.

En octobre 1981 (modèle 1982), une version luxueuse de la 5 TS à trois portes est proposée, la 5 TX. Elle bénéficie d’un moteur 1 397 cm3 de 63 ch avec plus de couple (10,5 Mkg). Elle est dotée d’une direction assistée, de lève-vitres électriques, d’un volant et d’un pommeau de levier de vitesses gainé de cuir, d’une banquette rabattable par moitié, d’un coffre entièrement moquetté, d’un pré-équipement radio et à l’extérieur de vitres teintées bronze, de jantes alliage spécifiques, d’un filet latéral de couleur contrastante sur la carrosserie et d’une antenne noire, la boite automatique est disponible en option.

Pour 1983, les pare-chocs anthracite sont généralisés sur toutes les R5.

Le sens de rotation du « moteur Billancourt » est anti-horaire (côté distribution), tandis que le « moteur Cléon-Fonte » tourne dans le sens horaire, pour obtenir le même sens de rotation aux roues, le différentiel de la boîte de vitesses est retourné sur les versions avec le « moteur Cléon-Fonte ».

La Renault 5, après neuf années consécutives en tête du marché français, de 1974 à 1983, termine sa carrière en décembre 1984 sous le nom de 5 Lauréate comme version d’accès aux côtés de la nouvelle Supercinq. Cette remplaçante n’osera pas s’écarter du style si réussi de la R5 originelle.

La 5 Alpine Turbo adopte l’appellation Lauréate (5 Lauréate Turbo) en mars 1984, suivie en juillet 1984 par le reste de la gamme, dont subsistent uniquement les finitions L, TL et GTL (Lauréate L, Lauréate TL et Lauréate GTL).

Les éphémères 5 Lauréate affichent une présentation spécifiques: pare-chocs, grilles d’extracteurs d’air arrière et grille de calandre supérieure peints couleur carrosserie, « stripping » (filet contrastant) latéral, jantes sport Fergat (type Alpine).

La Lauréate L est équipée du moteur 956 cm3, du pare-brise feuilleté et d’essuie-glaces 2 vitesses, la Lauréate TL ajoute le moteur 1108 cm3, le jonc de pare-brise et de gouttières chromé, la lunette arrière dégivrante, les feux de recul, la console pour autoradio (sans autoradio toutefois), le bac vide-poches dans la porte conducteur, l’essuie-glace arrière + lave-glace, le bouchon à essence verrouillable, et les vitres arrière entrouvrables sur la 3 portes.

La Lauréate GTL se reconnait à ses sièges « pétale » intégraux, sa boite 5 rapports, son lave-glace électrique, ses commandes de ventilation éclairées, son allume-cigares et son horloge (digitale).

.

RETOUR AUX MARQUES RETOUR AUX MARQUES

 

Share